5.09.2010

Saturday, May 8th


__Les samedis 8 Mai, en générale c'est la commémoration de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe, aussi appelé Victory in Europe Day dans les pays anglophones. Ce qui revient, pour moi, à rester chez moi à moitié habillée ou voir des amis. Et oui les amis je ne suis pas de ces jeunes extrêmement respectables qui se lèvent tôt pour aller au monument aux morts de la ville, écouter la fanfare et le spitch du maire.
__Mais aujourd'hui, comme presque tous les samedis depuis le 27 Mars, je me suis levée à 8h45, j'ai pris mon petit-déjeuner jusqu'à 9h, pris ma douche jusqu'à 9h30, commencé à parler via SMS avec l'Amoureux et finis de me préparer jusqu'à 11h, mange une banane et 3 Dragibus (noir, vert, rose) et bois un Actimel. Puis je pars pour la gare à 12h15 pour prendre mon train qui est à 12h33. Arrivée à Saint-Lazare à 12h50 je prends mes correspondances pour arriver à l'endroit convenu avec l'Amoureux. Comme si c'était la première fois que nous nous rencontrions j'ai les jambes qui flanchent. J'arrive finalement quelques minutes avant lui. Je patiente.
__Puis il arrive, jean gris, polo rose et ses fameuses Schmooves. Il s'avance vers moi avec son air nonchalant. Je souris en ayant la certitude d'avoir l'air d'une demeurée. Je le trouve magnifique, comme toujours. Il m'embrasse, je le serre contre moi. Il sent tellement bon. Il me demande si je vais bien, puis me dit bonjour. Il essaye de chatouiller, il y arrive, je me colle contre lui. Il n'y a pas meilleur endroit au monde que ses bras qui m'entourent. Deux fois il m'aura embrassé timidement sur la joue, comme si ça pouvais me déplaire. Je prie pour que mes vêtements et mes cheveux s'imprègnent de sa délicieuse odeur. Beaucoup moins timide il glisse ses mains sous ma chemise, d'abord, puis sous mon débardeur.
__Pourquoi s'entête-t-il a perdre son temps avec moi alors qu'il pourrait avoir mieux? Je ne sais pas. Il me dit qu'il n'y a pas mieux pour lui et qu'il m'aime.
__Je le chatouille, il me somme d'arrêter avec son petit sourire que j'aime tant. Je persiste, je réessaye en vain, il me bloque les mains. S'ensuivent des câlins, des caresses, des bisous. Petites moqueries aussi. L'heure fatidique arrive, petit au revoir. Toute façon nous allons nous reparler très vite. Je ne suis pas déçue, mes cheveux sont totalement imprégnés de son parfum, ma chemise aussi.

Je l'aime.

1 commentaire:

  1. Tu avais l'air de l'aimer, vraiment, énormément.. J'espère que ça n'a pas été trop dur..

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