__Sauf que voyez vous, ce jeune homme ça va faire trois ans le premier septembre que je le connais, et en trois ans je me rends compte que je l'ai toujours aimé, nous sommes sortis ensemble pendant exactement 526 jours auparavant, une histoire compliquée, puis nous avons une coupure d'onze mois pendant lesquels nous avons réappris à nous connaître, connaître nos vraies personnalités. A ce moment je réalisais à quel point je le trouvais extraordinaire, je ne voyais pas un seul défaut en lui. Il était parfait, vraiment.
__Enfin bon, tout ceci est terminé, il faut tourner la page, passer à autre chose, lâcher l'affaire. Mais quoi qu'on en dise, même si cette personne me fait souffrir énormément en ce moment, elle m'a avant tout et pour tout rendu heureuse, extrêmement heureuse, tellement heureuse que j'étais dans un état de béatitude quasi-permanent. Je ne peux le nier, ce serait mentir. Or, j'ai tellement été habituée à me couper du monde, me consacrer qu'à lui, que maintenant je dois faire face à un véritable changement, ne plus penser qu'à lui (très très dur), ne plus attendre ses adorables SMS, etc.
__Et ça me parait extrêmement dur presque impossible, car il est pour moi, je crois, mon Amour, je l'aime d'un amour sincère, passionné, à toutes épreuves, complice, moqueur, mais je dois y mettre fin. Il ne reviendra pas, je dois m'y faire. Le seul que j'ai aimé de cette manière. Y en aura-t-il d'autre? Je ne sais pas. Je ne suis même pas sure d'en être capable, mais je dois essayer. J'ai bien réussi à vivre une bonne dizaine d'années sans lui, pourquoi maintenant je ne pourrais pas? A vrai dire il est irremplaçable.
Maintenant c'est Zou sans Miamo.
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